Le rapport sur les consultations nationales de la Jeunesse a été remis officiellement au Premier Ministre, Robert Beugré Mambé le 12 août 2025. Le but de ces consultations est présenté dans cet entretien.
Ces consultations étaient-elles inclusives ?
Ces consultations étaient effectivement inclusives sous la présidence de l'autorité préfectorale afin de garantir l’ouverture et la neutralité des débats. Je tiens par ailleurs à préciser qu'une adresse avait été communiquée aux jeunes, la liberté leur a été donnée de se retrouver, de faire eux-mêmes leurs consultations et d'amener les conclusions de ces consultations. Nous n'avons interagi en rien dans les réflexions. Nous leur avons seulement donné les documents pour leur servir de base de travail.
Combien de jeunes ont pris part à ces consultations ?
Nous avons pu avoir près de 3 800 organisations de jeunesse du Conseil national des jeunes qui ont été répertoriées pour environ 10 000 jeunes en Côte d'Ivoire.
Quelle est la prochaine étape après la remise du rapport au Premier Ministre ?
La prochaine étape se retrouve dans l'objet qui a sous-tendu les consultations. Comme je l'ai dit, il y avait deux éléments. Il s'agissait, dans un premier temps, pour les jeunes d'évaluer le Programme Jeunesse du Gouvernement dans leurs différents départements. Et puis, de prendre leur avis dans le cadre de l'élaboration du Programme National de Développement 2026-2030.
Ce rapport consolidé, thématique par thématique, sera donc transmis au comité en charge de l'élaboration du Programme National de Développement afin d’être intégré, à partir des points les plus pertinents, dans ce document qui servira de cadre pour le développement de la Côte d'Ivoire dans les années à venir.
Votre mot de fin
Je voudrais dire aux jeunes que le paradigme a changé. Aujourd'hui, la vision du Chef de l'État traduite par le ministre Mamadou Touré à travers ce ministère, est de faire participer les jeunes dans l'élaboration des programmes qui sont faits pour eux.
La Côte d'Ivoire d'aujourd'hui et de demain ne peut pas se faire sans les jeunes. Mais qui, mieux qu’eux-mêmes, pour savoir ce qui est bon pour eux ? C'est pourquoi le gouvernement a décidé de ne pas en faire que des consommateurs, mais aussi des producteurs d'idées, parce que le gouvernement croit qu'à partir des idées que les jeunes pourront proposer, quelque chose de mieux sera élaboré.
C'est d'ailleurs pour moi l'occasion de les inviter à être tous des bénévoles pour la paix, pour que tout ce qu'ils ont pu proposer puisse être mis en œuvre dans un cadre de paix et harmonieux afin d’assurer le développement de notre beau pays.